jeudi 22 novembre 2007

Novembre 2006: Curaçao, Aruba, Carthagène


Curaçao
Curaçao est la seconde îles des ABC, dans les Antilles néerlandaises. Ici aussi on retrouve très fort l'influence de la métropole. La capitale Willemstad a franchement un petit air d'Amsterdam.
Un énorme pont pivotant (belle technologie!) permet aux gros bateaux d'entrer et sortir du chenal vers les bassins du port commercial.
Les marinas et les mouillages pour les voiliers sont un peu plus au sud, à Spaanse Water. Il y a du monde là-bas, on y retrouve quelques connaissances. Le mouillage est agréable, bien abrité au fond d'un étroit petit chenal d'entrée. On reste là une bonne semaine, le temps de refaire un peu l'approvisionnement (on trouve ici tout, tout, tout!), d'acheter un peu de matériel (shipchandlers bien achalandés), et de faire le tour de l'île en scooter.

Willemstad, ses maisons hollandaises, son pont pivotant, son marché flottant.






"Kura Hulanda", un ensemble de ruelles et maisons-musées joliment restauré, abritant de belles oeuvres d'art sur le thème de l'esclavage.




Visite de l'île à scooter, qui nous emmène notamment à Santa Cruz, joli petit coin tranquille




Le Fort Beekenburg et le mouillage de Spanish Water


Aruba

Dernière île des "ABC", Aruba fait aussi partie des antilles néerlandaises. Elle se caractérise par un tourisme de luxe, on y trouve de gros cruiser ships et des joueurs de casinos. La décoration des grands hôtels hyper chic ne fait pas vraiment dans le bon goût... Les eaux sont cependant magnifiques.
C'est de toute façon un passage quasi obligé avant de retourner vers le continent sudaméricain. Nous y resterons seulement deux jours, le temps d'un court repos. Le ponton est superbe et confortable, nous avons pour voisins nos amis roumains de "Rotor", rencontrés à Curaçao. Par contre, les formalités d'entrée doivent obligatoirement se faire avant, quelle que soit l'heure, dans un bassin près des bureaux de la douane, qui lui n'est pas vraiment adapté aux bateaux de plaisance! C'est un bassin pour les gros paquebots, vaguement équipés de bouées-pneus pour accueillir les voiliers.

Aruba en vue, côté raffineries...














Bassin hors format pour les formalités d'entrée

Au ponton, on cotoie du beau monde...




Hôtels style tarte à la crème avec débordement de chantilly...

Et sur la plage privée, décoration de flamants roses (on croirait des faux, mais ils sont bien vrais)




La traversée entre Aruba et Carthagène prend 4 jours. Nous subissons des conditions difficiles au large du cap Martin, réputé l'un des plus difficile du globe. Mer très grosse et ciel orageux. Cela durera environ 15 heures. Sportif!
















Carthagène la très belle.
La Colombie! C'est ma dernière escale, c'est un peu comme si on avait gardé le meilleur pour la fin... Heureusement, il me reste près de deux semaines avant mon vol retour vers la Belgique. Je profite donc de la somptueuse ville de Carthagène - Cartagena de las Indias comme on dit ici. On ne peut pas ne pas aimer Carthagène. C'est une ville protégée par de hauts remparts de pierre. Intra muros, on ne sait où donner de la tête. Places, ruelles, patios, façades, végétation tropicale, balcons et portes de bois ouvragés, tout est joli. Le jour c'est peuplé de petits vendeurs en tout genre, de joueurs de dames et de dominos, de carioles à chevaux, de musiciens, d'artistes de rue... Le soir c'est beaucoup plus calme.
La ville est classée patrimoine mondial de l'Unesco. Beaucoup de bâtiment ont été rénovés ou sont en cours de restauration.


Au mouillage, on retrouve nos amis Barbara et Skip de "Ragnar"














Et au ponton, on peut se connecter par wi-fi

Carthagène est une ville fortifiée, on l'appelle d'ailleurs parfois le Saint Malo des tropiques.




Les rues de Carthagène la magnifique, on ne s'en lasse pas, c'est un festival de couleurs !









































Images de la rue







Oeuvre du sculpteur Botero

L'écrivain Gabriel Garcia Marques (Nobel de littérature) est né à côté, à Baranquilla. Il vit en partie à Carthagène. Vous souvenez-vous du village de Macondo, dans "Cent ans de solitude" ? Carthagène l'aurait inspiré.

Le bord de mer après une averse

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